• Seulement 48 % des jeunes de 17 à 23 ans des villes de moins de 20 000 habitants indiquent qu’ils ont fait ou vont faire des études supérieures “ambitieuses”, contre 67 % des jeunes d’agglomération parisienne.

  • 35% des jeunes de 17 à 23 ans indiquent que la famille et le réseau social sont leur première source d’information afin de préparer leur orientation post bac, devant Internet (21%), des professeurs de lycée (15%) ou le conseiller d’orientation (11%).

  • 41% des jeunes de 17 à 23 ans ont le sentiment de ne pas avoir suffisamment d’informations pour s’orienter : 42% pour les jeunes de zones rurales, contre 32% pour les jeunes d’agglomération parisienne
Source : Note “Jeunes des villes, jeunes des champs : la lutte des classes n’est pas finie.”, Fondation Jean Jaurès, 20 novembre 2019

Plusieurs facteurs expliquent ce manque d’ambition de la part des élèves des territoires : 

  • Un manque d’information sur ces formations sélectives prestigieuses ;
  • L’autocensure des élèves, qui estiment que des formations comme celles-ci ne sont pas faites pour eux ; 
  • Le frein économique face à des parcours qui impliquent généralement le déménagement dans une ville où le coût de la vie peut être élevé.